La stupeur est totale à Ngaparou. Dans la nuit du jeudi au vendredi, un crime d’une rare violence a ôté la vie à Adji Marième Balla, couturière établie à Somone.
Selon les informations de Dakaractu Mbour, la victime avait partagé le dîner avec sa famille avant de prendre congé pour regagner sa chambre à l’étage. Mais ce fut sa dernière soirée en vie.
Au petit matin, alors que ses proches s’inquiétaient de ne pas la voir réveillée, ils ont décidé d’aller vérifier. Le choc fut indescriptible : le corps sans vie d’Adji Marième Balla a été retrouvé dans une maison voisine, avec les deux bras fracturés et deux couteaux enfoncés dans la poitrine. Une mise en scène macabre qui en dit long sur la brutalité des faits.
Une femme brave, respectée et aimée
Adji Marième Balla était connue de tous comme une dame brave, travailleuse et dévouée à son métier de couture. Célibataire et sans enfant, elle s’était toujours battue pour s’imposer par son travail, sa dignité et son sens de l’effort. Son décès tragique laisse un vide immense au sein de sa famille et de sa communauté, où elle incarnait un modèle de courage et de persévérance.
La victime a été inhumée dans une atmosphère lourde, entre douleur, incompréhension et colère.
Une insécurité qui inquiète les populations
Ce crime odieux relance avec acuité la lancinante question de l’insécurité dans la Petite Côte. Comment un tel acte a-t-il pu être commis dans une zone aussi fréquentée et réputée pour son attractivité touristique ? Où étaient les dispositifs de sécurité censés protéger les populations ? Qui a pu vouloir s’acharner ainsi sur une femme sans histoires, connue pour sa bravoure et sa dignité ?
L’appel des populations aux autorités
Les habitants de Ngaparou et Somone, sous le choc, appellent solennellement l’État et les forces de défense et de sécurité à renforcer la protection des populations.
Ces deux communes, pourtant symboliques pour le tourisme sénégalais, semblent aujourd’hui livrées à une insécurité rampante, où des crimes aux allures sauvages se multiplient.
Pour les populations, l’heure n’est plus aux discours, mais aux actes concrets afin d’éviter que de tels drames ne se répètent.
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