Les Fennecs ont décroché leur qualification pour la Coupe du monde 2026 grâce à leur victoire large contre la Somalie (3-0), ce jeudi soir. Un match que Riyad Mahrez, buteur et double passeur décisif, avait semble-t-il choisi pour briller.
Après les déceptions de 2018 et 2022, l’Algérie est assurée de prendre part à sa cinquième Coupe du monde. Les Fennecs ont officiellement composté leur billet pour le prochain Mondial qui se déroulera au Canada, aux États-Unis et au Mexique du 11 juin au 19 juillet 2026 en l’emportant face à la Somalie (3-0), ce jeudi, dans leur avant-dernier match de qualification .
Absente des Mondiaux 2018 et 2022 après le huitième de finale atteint en 2014 (après les éliminations au 1er tour en 1982, 1986 et 2010), l’Algérie s’est très rapidement détachée pour ne plus être inquiétée dans ce match censé se disputer en Somalie, mais finalement joué sur le sol algérien, à Oran. La fête a elle battu son plein avant même la fin de la rencontre dans les tribunes, jusqu’à l’explosion au coup de sifflet final.
Le joueur : Mahrez, leader retrouvé
Un scénario confortable, grandement lié à la prestation de Riyad Mahrez. Le capitaine algérien a délivré deux caviars à l’attaquant de Wolfsburg Mohamed Amoura, auteur de ses septième (1-0, 6e) et huitième (3-0, 57e) buts avant de quitter le terrain à l’heure de jeu. Très actif sur son aile droite, Mahrez a dans l’intervalle mis fin à une disette de près d’un an d’une puissante demi-volée sur un centre de Farès Chaïbi (2-0, 19e), une minute après le poteau trouvé par le milieu de l’Eintracht Francfort (18e). Trois occasions converties en but, parmi la pelletée de situations créées par des Algériens plutôt séduisants offensivement – à l’image des entrants Amine Gouiri (83e) et Youcef Belaïli- et tout aussi solides de l’autre côté du terrain.
En dehors de la sortie semble-t-il sur blessure du Niçois Hicham Boudaoui (84e), leur performance du jour rassure, donc, à l’image de celle de Mahrez (34 ans), ménagé par Vladimir Petkovic dès la 65e minute comme Baghdad Bounedjah. Très critiqué ces derniers mois, Mahrez s’annonce plus motivé que jamais pour décrocher un troisième sacre à la CAN au Maroc (du 21 décembre au 18 janvier 2026), sept ans après le dernier, conquis en 2019. Le Mondial, lui, arrivera également très vite.
