Seneweb en sait un peu plus sur les premiers éléments de l’enquête du commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies concernant la chute d’une fille du 3e étage d’un immeuble de la cité Mixta, dans la nuit du samedi 20 septembre 2025. Selon nos informations, il s’agit bien d’une tentative de suicide, confirmée par la victime elle-même et son compagnon.Aux environs de 1 heure du matin, un agent de sécurité a alerté les policiers après avoir constaté la chute d’une fille. Sur les lieux, les hommes du commissaire Abdou Sarr, accompagnés des sapeurs-pompiers, ont découvert la victime au sol, consciente mais souffrant de vives douleurs. Elle s’est identifiée comme étant Astou D., âgée de 21 ans, sans emploi et domiciliée dans la cité Mixta.« Je ne supportais pas cette rupture »
Devant les enquêteurs, Astou a expliqué qu’elle venait de se disputer avec son petit ami, lequel avait décidé de rompre leur relation amoureuse. « Ne pouvant supporter cette rupture, j’ai sauté du 3e étage », a-t-elle confié lors de son interrogatoire sommaire.
Le témoignage de ses proches
Deux proches de la victime, sa cousine M. N. et son voisin L. G., ont indiqué aux policiers qu’ils étaient sortis chercher de la nourriture, laissant Astou seule dans sa chambre. À leur retour, ils ont entendu « un bruit assourdissant » provoqué par sa chute, avant d’alerter les vigiles de la cité.
La version du petit ami
Joint par téléphone par les enquêteurs, Mouhamed M., le petit ami de la victime, a confirmé la dispute. Il a déclaré avoir appris, par une amie d’Astou, que celle-ci l’aurait « marabouté ». Lorsqu’il l’a appelée pour en discuter, le ton est monté et il a décidé de mettre fin à leur relation, selon des sources de Seneweb proches du dossier.« Subitement, elle a interrompu la conversation, avant que des personnes m’appellent pour m’informer de sa tentative de suicide », a-t-il déclaré aux policiers.
Les sapeurs-pompiers ont rapidement évacué la victime vers l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où elle bénéficie d’une prise en charge médicale.L’enquête se poursuit au niveau du commissariat des Parcelles Assainies afin de clarifier tous les contours de cette affaire.